MARSUD s’éveille

MARSUD s’éveille

Poème de Noelle Lejeune

Sur ma terrasse

Se passe

Chaque matin

Un turbulent festin.

La tourterelle

A tire d’aile

Répond à mon appel

C’est ma « toute belle ».

Elle picore goulûment

Les miettes que je lui tends.

Je la voudrais pour amie,

A mon approche elle s’enfuit.

Cela me désole

Mais je me console

De sa présence journalière

Qui m’est familière.

Quand je me lève tard,

Elle fait les 100 pas,

Sa tête dodelinant

En un reproche vivant.

Le gabian figé,

Sur une cheminée,

Majestueux se pavane

Sûr de sa manne.

Car à l’approche de l’ennemi,

Tout ce petit monde s’enfuit.

Ils observent le maladroit

Qui, tout de guingois,

Sur la vasque de l’angelot

Parsemée de morceaux,

A du mal à se tenir

Pour ses fins parvenir.

Sa visite est toujours brève,

Il plane vite vers d’autres rêves.

 

En couple les tourterelles,

Reviennent à tire d’aile.

Le mâle courroucé

Fonce tête baissée,

Quand un intrus rebelle

Importune sa belle.

 

Ce ballet guerrier,

Me fait penser,

Que « tu aimeras ton prochain »

Est un vœu vain.

La vie est ainsi faite,

Suite de conquêtes,

Où la loi du plus fort

En chacun de nous dort.

 

Cet espace d’échange est un lieu où le respect d’autrui est primordial. Les messages agressifs, moqueries gratuites, vulgarités, seront donc supprimés. Les personnes qui souhaitent réagir en postant un commentaire s’engagent à accepter ces règles.

Hommage aux aides ménagères

Hommage aux aides ménagères

Poème de Noelle Lejeune

Quand, la porte vous passez,

Un rayon de soleil, dans la maison est entré.

Du logis, vous êtes la fée,

Rien ne résiste à votre vitalité.

Un vrai parcours du combattant programmé,

Que cheveux en bataille vous menez.

Les carrelages et tommettes brillent,

Les portes vitrées scintillent,

Les toiles d’araignées, des recoins se sont envolées.

Dehors suspendus, le supplice de la tapette infligé,

Les tapis persans, leur éclat ont retrouvé.

Grace à l’aspirateur goulu, la poussière a disparu.

A la magie de vos produits, aucune tache ne résistant,

J’admire votre dextérité et savoir faire d’antan.

Partageant l’adage du verre à moitié plein,

Nous discutons des petits riens, qui enjolivent le quotidien.

Merci de votre gaité et constante bonne humeur,

Votre présence est un vrai bonheur.

«  La vie en rose »  est votre devise,

En cette nouvelle année, elle devrait être de mise.

 

Cet espace d’échange est un lieu où le respect d’autrui est primordial. Les messages agressifs, moqueries gratuites, vulgarités, seront donc supprimés. Les personnes qui souhaitent réagir en postant un commentaire s’engagent à accepter ces règles.

La Salsa portoricaine- on garde sa ligne

La Salsa portoricaine- on garde sa ligne

Article de Karim Oumansour

En salsa portoricaine, les déplacements s’effectuent dans un couloir imaginaire.

Les déplacements sont linéaires. Inspirées en partie des danses de salon, la posture des danseurs et l’esthétique du mouvement sont importantes.

Les danseurs de salsa portoricaine utilisent des mouvements issus de cha-cha-cha, mais aussi de la danse jazz. On y retrouve par exemple, des jeux de jambes que l’on appelle des « shines », effectués par les danseurs et danseuses lorsqu’ils se détachent.

On reconnaît la salsa portoricaine également aux tours multiples réalisés par les danseuses. Ils peuvent être véritablement spectaculaires, au point de rappeler les pirouettes du patinage artistique. 

Cet espace d’échange est un lieu où le respect d’autrui est primordial. Les messages agressifs, moqueries gratuites, vulgarités, seront donc supprimés. Les personnes qui souhaitent réagir en postant un commentaire s’engagent à accepter ces règles.

La Salsa cubaine, priorité au cercle

La Salsa cubaine, priorité au cercle

Article de Karim Oumansour

Les racines de la salsa viennent de l’île de Cuba et remontent aux ancêtres venus d’Afrique en esclavage envoyés dans les caraïbes par les espagnols.

Elle commence par la danse traditionnelle le « SON » qui nous amènera plus tard à la salsa casino (en rueda). Les danseurs se déplacent de manière circulaire.
Il existe une variante de la salsa cubaine appelée « salsa SUELTA », qui permet aux
danseurs/danseuses d’effectuer des mouvements « afro-cubain » sans se tenir.
C’ est une danse de rue qui prend ses racines au son cubain et qui déborde de sensualité. Elle est très technique. Le  « salsero » et sa partenaire la « salsera  » doivent être en connexion, l’un est à l’écoute du guidage de l’autre. Le challenge consiste à bien utiliser les bras pour effectuer des figures parfois longues, avec une grande fluidité, en se détachant le moins possible de sa partenaire, tout ça rythmé par la musique.
Pour former la « Rueda de Casino » spécificité de la salsa cubaine, le danseur se déplace de façon circulaire autour de la danseuse.

Dans cette formation en cercle, les couples exécutent des combinaisons de figures, et effectuent des tours sous la conduite expérimentée du ‘’leader’’. Le changement de partenaire et le synchronisme des mouvements en font une danse qui reste gravée au cœur des salseros y salseras.

La tête dans les nuages

La tête dans les nuages

Poème de Noëlle Lejeune

De l’artiste peintre, les nuages sont la passion,
Qu’ils moutonnent ou s’effilochent à l’horizon.
Première source d’inspiration,
Les pinceaux sur le haut de la toile virevoltent, avec émotion.
Mouvements et teintes entrelacées,
Dans un irrésistible ballet.

De tableau en tableau, l’atmosphère varie.

Un village apparaît, sur une colline juché,
De paisibles ports de pêche, dans une baie ancrés,
Invitent le voyageur à, un instant, se poser.
Parfois, dans la noirceur veloutée de la nuit,
Des lumières clignotent, source de vie.
Les nuages, disparaissent, dans un bleu infini,
Pour des champs de lavande souligner la magie.
Surplombant le rivage d’un bord de mer déchainé,
« Vagues » laisse le spectateur émotionné.

Au gré de ce mystère, venu de l’infini.

Louis dit Loulou

Louis dit Loulou

Article de Jacques Cardinal

Louis dit Loulou

 

J’ai appelé mon petit chat « Louis », ce qui permet au petit nombre de ses intimes de l’appeler Loulou ! Ce petit être d’une intelligence aiguë, aussi indépendant qu’affectueux me pardonne gentiment mes bévues et accepte mes compliments et caresses sans perdre son amour de la liberté et sa fierté évidente et revendiquée de félin. 

Son pas naturellement désinvolte et fier m’a inspiré l’analogie avec nos anciens rois et naturellement avec le quatorzième du nom dit le « roi Soleil ». J’ai bien noté du reste qu’un Cardinal aida son père à établir son autorité et qu’un autre Cardinal l’assista pour soumettre la noblesse alors en « Fronde » !

Petit chat Loulou n’a pas que des qualités et ses exigences royales se manifestent selon son bon-vouloir, il veut être le Soleil de sa maison et exige une disponibilité à nulle autre pareille (« Nec pluribus impar ») au besoin en exerçant une pression physique impressionnante.

Le roi imposait une obéissance formelle, régentait par lettre de cachet et D’Artagnan faisait exécuter la volonté royale au besoin en étant le geôlier d’un Fouquet tombé en disgrâce (à ce moment opinent les historiens et les lecteurs d’A. Dumas…). Dans ces années de crépuscule royal, le traité de Fontainebleau vint même annuler l’Edit de Nantes, transformant la « douce France » en théocratie absolutiste. 

Un homme se leva pour protester contre cet absolutisme, tel un Navalny du XVIIIème siècle, un homme qui considérait que la liberté d’opinion était indissociable de la liberté d’expression et que si la Censure était le seul outil capable de les séparer, elle était un incroyable aveu de faiblesse pour le Pouvoir (le Roi) car c’était reconnaitre que son Autorité ne pouvait perdurer que par l’entrave à la liberté d’expression de ses adversaires sous la forme de répression publique et contrainte physique !

Voltaire, car il s’agissait bien de François-Marie Arouet, s’est battu toute sa vie contre le fanatisme religieux et pour la liberté d’opinion. Intervenant après la mort sur le bûcher de Jean Callas, un protestant soupçonné de crimes religieux, il aurait déclaré « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je suis prêt à me battre jusqu’à la mort pour que vous puissiez le dire ! » (citation apocryphe).

Ses combats incessants que nous incluons dans ce qui est appelée la Philosophie des lumières influencèrent notamment la rédaction de l’Article XI de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen d’août 1789 :

« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ». 

Ce petit plaidoyer sur la liberté d’expression n’est pas un rappel éthéré destiné à un monde de bisounours mais l’affirmation d’un plaisir, celui de continuer à présenter les activités de notre Association avec le respect et la tendresse que j’éprouve pour l’ensemble de cette communauté et avec une plume qui, si elle chatouille, ne peut par nature, mordre.

Je terminerai en citant un grand Philosophe qui m’est très cher, Guy Bedos : « La liberté ne s’use que si l’on ne s’en sert pas », tout en reconnaissant que l’on pourrait dire la même chose de l’Egalité et de la Fraternité, mais aussi de l’Amour, de l’Intelligence et de l’Empathie …