Alors là, on peut dire « dansez maintenant ! »
Il fallait avoir la clé ce mercredi pour apprécier les danses latinos, la Salsa en particulier.
On s’adapte en attendant la musique, on répète les passes dont une nomenclature est affichée au mur !
Karim est infatigable, il enchaine les partenaires, structure la « Rueda », la ronde que les couples doivent respecter, active une ou l’autre des 35 figures ou passes identifiées et la leçon devient Chorégraphie …
Les couples virent, tournent et parfois s’enroulent en une très jolie figure, l’esthétique gagne peu à peu mais que cette danse est physique et tonique !
J’ai bien envie d’une chaise et pourtant je ne fais que regarder, je ne danse pas !
Musique cubaine, celle qui fait bouger même quand on n’écoute pas, les hanches
commencent à rouler, les mains se claquent, les épaules bougent et l’attention est optimale !
Il n’y a pas de tension car le plaisir de la danse vient vite, les enchainements sont plus liés, aisés, les changements de partenaire surprennent car multiples ! En fait, c’est de la pédagogie car les expériences multiples sont bénéfiques …
Sensualité, comment éviter d’en parler, même si beaucoup débutent, leurs corps savent que le mouvement est là, le rythme est trouvé, sensuel, velouté, les corps s’approchent et se repoussent, virevoltent et les mains volent !
La chorégraphie est en place, la « Rueda » tourne au rythme donné par « le leader », Karim ou Chantal en l’occurrence, présents partout ; c’est vraiment inspirant et hypnotique, femmes et hommes se sont trouvés et je défie quiconque de ne pas bouger le popotin en suivant la
démonstration !
Comment font-ils tous pour ne pas être épuisés, et Chantal et Karim pour animer le cours suivant ?
Article de Jacques Cardinal